Et j'avais raison d'avoir peur...
Le grand soupir de soulagement, ce n'est pas pour aujourd'hui. Je pensais sortir de la salle et de me sentir légère après ce poids terriblement lourd qui aurait dû s'envoler. Et bien non, je suis sortie démontée, décapitée.
Partie oral pro, sujet décalé mais des textes suffisamment riches pour en tirer la substantifique moëlle. Je pense avoir fait un exposé bien structuré, en y intégrant tout ce qu'on peut intégrer de directives officielles sur un sujet hors programme !
Pour la partie littérature, je fais mon exposé puis vient le moment de l'entretien et là, face à un spécialiste en littérature, enseignant en lycée, je ne fais pas le poids. Le monsieur m'interroge, cherche à m'amener je ne sais où, j'hésite, je ne suis pas sûre de moi, je donne quelques réponses aiguillées par lui. Les questions sont très précises, très pointues. La réponse attendue doit l'être aussi.
Bon, il faut que je relativise, l'entretien de littérature n'est qu'une partie d'un tout. Tous les espoirs sont permis. Que vaut ce que j'ai fait à l'écrit, que vaut mon entretien d'anglais, ma prestation en eps ?
Maintenant les dés sont jetés alors, une toute petite semaine de répit avant les résultats.
C'est peut-être pour ce soir le grand ouf de soulagement.
La ce sont mes impressions à chaud. Je vais laisser décanter et reviendrais peut-être vous en parler.
A bientôt.
Morgane.