Claque !
Que lis-je dans l'article "Jeunes instits sur le tard" dans Le Monde de l'Education Décembre 2007 - page 39 ?
Je lis ça :
"A l'IUFM de Créteil, on constate en effet de "vraies ruptures" entre les stagiaires de 40 ans et ceux de 20 ans. Les premiers "ont dans l'esprit l'école d'avant, et non celle d'aujourd'hui. Les cycles, par exemple ils n'ont jamais connu ça." Leur vision du métier est parfois désuète. "Nous avons par exemple des reconversions de fonctionnaires ou de mères de famille qui pensent qu'il suffit d'avoir une certaine habitude des enfants et des diplômes pour devenir professeur des écoles. Tous découvrent qu'il s'agit d'un vrai métier qui exige des compétences ! Sans compter, dans notre académie, la découverte d'un public surprenant..."
Sans parler des "témoignages" qui ne reflètent pas forcément la réalité !
Bravo pour l'image des néo-instits après reconversion. Je ne me retrouve absolument pas. J'ai bientôt 40 ans, c'est vrai mais je fréquente beaucoup l'école depuis quelques années, je participe à des ateliers, des sorties... j'ai des échanges avec les "vrais instits". Mais dites-moi, les jeunes qui sortent de licence et qui ont un peu plus de 20 ans connaissent-ils mieux cette école ? Ont-ils tous pu apprécier le contact avec des "vrais enfants",... Et parmi ces mêmes jeunes, n'y en-a-t-il pas qui choisissent cette voie pour les quelques avantages (congés,etc.) ? D'accord, je n'ai pas connu les cycles, est-ce pour autant que je suis incapable de comprendre ?
A peine peut-on lire "le pragmatisme de ceux qui viennent de l'entreprise", rien d'autre. A en croire cet article, Mesdames les futures néo-instits reconverties, nous ne sommes pas la bienvenue dans l'Education Nationale.
Vous l'aurez compris, cet article m'a énervé !
A bon entendeur,
Salut.
Morgane.